Vous le savez si vous suivez mon blog, j’ai déjà eu plusieurs expériences de vie à l’étranger. J’ai passé quelques mois en Suède, puis en Espagne (dans la jolie ville de Grenade), avant de poser mes valises en Croatie pour une expatriation un peu plus longue.
J’ai toujours aimé le fait d’habiter à l’étranger, de faire de chaque jour une sorte d’aventure, où les actions les plus anodines se transforment parfois en mission complexes tant les choses peuvent différer d’un pays à l’autre.
Dans cet article, je vous partage les pays qui me font de l’œil actuellement, et où je me verrai bien poser mon baluchon quelques temps.
1. L’Islande
Vous connaissez désormais bien ma passion pour la Scandinavie, en particulier la Suède où j’ai vécu (à Göteborg) et la Norvège où j’ai failli m’installer (à Oslo, avant de déchanter face à la difficulté de trouver un logement décent pour un prix raisonnable). L’Islande, cette petite île perdue au nord de l’Europe, est la destination qui me fait le plus rêver en ce moment.
Vous allez peut-être trouver ça bizarre mais j’ai vraiment envie d’expérimenter au moins une fois dans ma vie le soleil de minuit en été et la nuit absolue en hiver. Juste pour voir ce que ça fait, comment on y réagit concrètement.
Alors je sais que je pourrais trouver ça dans d’autres pays que l’Islande, notamment dans le nord de la Norvège, mais le fait d’aller sur une île me donne l’impression de vivre une aventure d’autant plus importante, en étant complètement « coupé » du monde, et donc de vivre en immersion totale cette expérience unique. C’est un peu idiot, je sais, car que ce soit l’Islande, la Norvège, ou ailleurs, il me suffit de prendre l’avion pour revenir en des contrées plus familières, mais peu importe.
Accessoirement, l’Islande me fait rêver avec ses paysages volcaniques incroyables, et le fait d’y passer un an me permettrait de prendre mon temps pour les découvrir tranquillement, semaine après semaine, sans devoir me presser en essayant de tout caler en 15 jours si j’y allais en simple touriste. Et passer un an sur place me permettrait aussi de voir ces lieux étonnants sous différentes saisons, avec différentes ambiances.
Bref, malgré le coût de la vie et la rudesse du climat, l’Islande est clairement une de mes « top » destinations pour une prochaine expérience d’expat.
2. La Colombie
Dans un registre radicalement différent, la Colombie me donne des envies d’expatriation également. Une des raisons, c’est pour le climat, qui est réputé pour être un « printemps éternel ». Ce qui me changerait aussi bien de la rudesse de l’Islande que de « l’éternel automne » de ma Normandie natale (je caricature, on a quand même quelques jours de beau temps par-ci par-là).
Mais choisir la Colombie simplement pour le climat ça serait dommage : j’ai aussi très envie de découvrir l’Amérique du sud, coin du monde où je n’ai toujours pas mis les pieds (la seule fois où j’ai sérieusement commencé à prévoir un voyage là-bas, l’épidémie de covid a tout stoppé net), et la Colombie me semble être une très belle porte d’entrée, que ce soit avec ses villes qui font rêver (Carthagène, Medellin) ou ses paysages qui semblent incroyables, tantôt paradisiaques en bord de mer, tantôt sauvages dans les terres.
Aussi, j’ai un ami qui a passé plusieurs mois à Bogota il y a quelques temps, et il m’a tellement vanté la gentillesse des habitants que j’ai envie d’aller à leur rencontre et prendre le temps de découvrir la douceur de vivre qui fait leur réputation.
Accessoirement, la Colombie me permettrait de dérouiller mon espagnol qui commence à dater et que je ne pratique plus qu’en de rares occasions, lors de voyages rapides chez nos voisins outre-pyrénéens.
3. L’Italie
De tous les pays de cette liste, l’Italie est probablement l’option que j’envisage le plus sérieusement. Parce que j’y ai déjà passé quelques temps en 2013 (y’a dix ans, purée ça file…) et que j’ai adoré. Aussi parce que ma femme a des origines italiennes et qu’elle aimerait beaucoup retourner sur les terres de ses ancêtres, pas forcément pour y vivre très longtemps mais au moins pour y passer une année complète.
Et aussi, j’adore la langue : l’italien est, de mon point de vue, la plus belle langue du monde (peut-être derrière le suédois quand il est parlé par une jolie blonde, mais ça se discute 🙂 ). Passer un an sur place serait pour moi l’occasion de m’y remettre sérieusement (j’avais commencé la méthode assimil italien et suivi une quarantaine de leçons avant d’abandonner petit à petit le projet). J’ai encore quelques restes mais c’est très limité, et je serai ravi de pouvoir m’y replonger sérieusement.
Enfin, dernière raison, et là il s’agit d’une ville en particulier : j’ai adoré Rome. Je suis complètement tombé sous le charme de cette ville, alors qu’habituellement je suis plutôt du genre à fuir les capitales et à préférer les « secondes villes ». Théoriquement c’est plutôt Milan, Florence ou Naples qui aurait dû me séduire en Italie, mais là, je ne sais pas pourquoi, c’est Rome qui m’a fait chavirer le cœur. Alors j’ai bien conscience qu’un séjour en touriste est très différent d’une expérience d’expat sur place, et c’est la raison pour laquelle, justement, j’aimerais bien tester une année sur place, dans un quartier hors des zones touristiques, pour vraiment m’imprégner de la capitale italienne. J’espère vraiment que j’aurai l’occasion de concrétiser ce rêve un jour !
4. La Russie
Ok, ce n’est probablement pas la meilleure période pour dire qu’on aime ce pays, mais c’est comme ça : l’histoire de la Russie est d’une richesse incroyable et ce pays a toujours exercé sur moi une sorte de fascination, même si le mot est un peu fort je le reconnais. « Attirance » n’est pas réellement plus adapté, d’ailleurs, car bizarrement je n’ai jamais vraiment eu envie d’y aller en tant que touriste, même si je ne cracherais pas sur un week-end à Saint-Petersbourg (qui est, parait-il, très décevante) ou à Moscou (dont la taille démesurée ne me dit rien qui vaille, finalement), si l’occasion se présentait.
Mais ça n’empêche : j’aimerais beaucoup découvrir la Russie de l’intérieur, prendre le temps de connaître son peuple, déchiffrer et comprendre sa langue, décoder ses spécificités culturelles. Pour tout vous dire, cette attrait pour la Russie m’est revenu en lisant le livre « Carnets moscovites » d’Ombeline Philizot, qui a passé plusieurs années à Moscou en tant qu’assistante de français dans une université locale. Son livre est plein d’anecdotes, d’observations pertinentes de la vie de tous les jours. Je me suis régalé, et ça m’a vraiment donné envie d’aller voir ce pays de plus près.
En terme purement pratique, c’est pourtant hautement improbable que cette expatriation ait lieu réellement, pour tout un tas de raison : déjà le visa qui me paraît bien compliqué à obtenir (surtout que je n’ai pas de raison professionnelle d’être sur place), ensuite car je serais bien embêté pour choisir une ville comme point de chute (Moscou me paraît trop grande, Saint-Petersbourg peut-être ? Mais je préfèrerais encore plus petit). Et enfin, pour des raisons beaucoup plus pragmatiques, évidemment indépendantes de ma volonté, liées à la situation géopolitique qui ne semble pas le permettre. A priori, une expatriation en Russie ne restera qu’un rêve.
5. Les Etats-Unis
Cinquième et dernier pays de cette petite sélection des destinations où je me verrais bien vivre un jour : les USA. C’est marrant car quand j’étais jeune, à la sortie du lycée et au début de mes années universitaires, j’avais pas mal de potes qui rêvaient d’aller un jour vivre aux USA. Mais eux c’était clairement pour le côté « rêve américain », où tout est possible, où tu peux partir de rien et devenir le maître du monde. Je caricature un peu mais c’était clairement ce qui les attirait dans ce pays. Et c’était absolument pas mon délire, ce qui fait que je n’ai jamais cherché à m’intéresser aux Etats-Unis de manière plus profonde, car je restais complètement hermétique aux raisons pour lesquelles ce pays faisait rêver les gens.
J’ai complètement changé d’avis des années plus tard, en rencontrant des américains lors de mes voyages, et en réalisant à quel point ils étaient tous très différents. Du petit gars du Tennessee qui venait jouer eu foot en Europe, à la californienne qui a vendu son salon d’esthéticienne pour voyager, en passant par les digital nomades « citoyens du monde mais dont les USA sont le centre », j’ai halluciné de constater à quel point on peut être différent au sein d’un même pays, au point presque de n’avoir aucune chose en commun avec ses compatriotes à part la langue (et encore, les accents sont parfois extrêmement marqués).
A partir des différences entre les gens, j’ai pris conscience également de la richesse et de la diversité de ce pays en terme de paysage, de culture, de façon de vivre. Les différences sont si marquées que je ne vois désormais plus les USA comme un seul et même pays, mais comme une multitude d’entités à découvrir. J’aimerais beaucoup avoir l’occasion de m’expatrier aux Etats-Unis, peut-être dans un état du centre comme le Wyoming, ou dans un coin ensoleillé du Texas ou du Nouveau-Mexique (ça c’est la faute à Breaking Bad). We’ll see!
Et vous, quels sont les pays qui vous font rêver ?
Voilà pour mon top 5 actuel des pays qui me font rêver. Ce ne sont pas les seules destinations où j’aimerais vivre un jour (j’aurais pu faire un top 50 en fait !), mais c’est la photographie à l’instant T de mes envies.
Et vous, quels sont les pays qui vous font rêver pour une expatriation ? Vous avez déjà osé franchir le pas ?
A bientôt sur le blog !
Jérémy