Aller au contenu

Comment se sentir bien : les conseils qu’on ne vous donne jamais

  • par

Vous vous demandez comment se sentir bien alors que tout semble aller de travers dans votre quotidien ? Vous êtes au bon endroit. Je suis aussi passé par là, et dans cet article je vous explique tout ce que vous devez savoir pour améliorer votre vie et vous sentir enfin bien dans votre tête et dans votre quotidien.

Si vous avez déjà fait des recherches sur internet pour savoir comment se sentir bien, vous avez probablement lu des conseils du genre « allez courir 30 minutes« , « faites de la méditation« , ou encore « mangez plus sain« , pour n’en citer que quelques uns. Ok, pourquoi pas, ce sont des conseils qui vont réellement faire du bien à certaines personnes. Mais si vous êtes comme moi, je suis certain que ça vous parait complètement dérisoire. Et voici pourquoi.

Comment se sentir bien : la seule chose qui marche vraiment

comment se sentir bien

La réponse à la question « comment se sentir bien » est à la fois très simple et très compliquée.

Simple car la réponse est la suivante : il suffit de faire des choses qui vous font du bien.

Compliquée, car le plus difficile consiste à, justement, trouver ces choses qui vous font du bien, et qui par extension vous feront vous sentir bien.

En d’autres mots, pour se sentir bien, il faut faire des choses qu’on aime. Et par conséquent, éviter autant que possible de faire les choses que l’on n’aime pas. Je sais, c’est pas toujours possible, mais on va trouver des astuces, je vous en reparle plus bas. En attendant, voici déjà un exercice à effectuer dès maintenant.

> L’exercice à faire pour se sentir bien

Pour trouver les choses que vous aimez, je vous propose de faire ce petit exercice rapide. Prenez les trois jours qui viennent de s’écouler, et essayez d’analyser heure par heure ce que vous avez fait.

Notez tout ça dans une colonne. A droite, dans une seconde colonne, mettez une appréciation : -1 pour ce que vous n’avez pas aimé faire, 0 pour les trucs neutres, et +1 pour ce que vous avez aimé faire.

Ça peut être vraiment des trucs tout bête : prendre le bus, aller acheter du pain, regarder un film, cuisiner, téléphoner à quelqu’un, prendre un café avec un ami, faire les courses, aller au travail, avoir une réunion avec son chef, téléphoner à des clients, se disputer avec son conjoint, écouter une belle chanson, … Essayez d’être le plus exhaustif possible. C’est pas grave si ça vous prend du temps et si vous vous retrouvez avec une centaine d’éléments.

L’idée, c’est de voir ce qui vous plait et ce qui ne vous plait pas dans votre quotidien. Et ensuite, on va démêler tout ça, et se remodeler un quotidien plus agréable.

Si c’est trop difficile de vous souvenir des trois derniers jours, commencez à partir d’aujourd’hui à tout noter, et on refait le point dans trois jours.

> Pour se sentir bien, remodeler son quotidien

Une fois les trois jours passés, vous avez probablement plusieurs dizaines d’éléments. Chacun étant noté « -1 », « 0 » ou « +1 » en fonction du ressenti que vous avez eu sur le moment.

Toute la difficulté et tout l’enjeu d’un véritable changement de vie profond consiste à essayer de diminuer autant que possible les « -1 » pour les remplacer au minimum par des « 0 ». Là c’est à vous de voir : je ne suis pas dans votre vie, donc il m’est impossible de vous suggérer des éléments.

Bien sûr, certains domaines ne seront pas faciles à faire évoluer : le travail, par exemple, ou certains aspects de votre vie de famille. Et si vous ne pouvez pas changer le fond, essayez peut-être de changer la forme. Ça peut être tout simplement, si c’est faisable dans votre cas, de travailler avec de la musique que vous aimez dans les oreilles (plutôt que subir la radio, les papotages de vos collègues, ou même le silence). Vous voyez l’idée ?

Trois autres pistes essentielles pour se sentir bien au quotidien

se sentir bien

Dans la continuité de ce que je viens d’évoquer, voici trois autres pistes que vous devriez envisager afin de vous sentier mieux dans votre vie.

> Apprendre à dire non

Si vous êtes quelqu’un de gentil, serviable et bien élevé, vous avez probablement tendance à dire « oui » à tout et à tout le monde beaucoup trop facilement, au point parfois que cela s’avère être à votre propre détriment. Et ce « oui » que vous donnez aux autres finit par vous engager dans des choses qui vous déplaisent, voire même à vous peser sur le moral.

Il est donc essentiel, si vous êtes dans ce cas là, d’apprendre à dire non. Non aux obligations qui vous étouffent, aux gens qui vous pompent votre énergie, à ce qui ne résonne pas avec vos valeurs profondes. Ce n’est pas être égoïste, c’est être aligné. Et ça vous libérera de l’espace et du temps pour les choses qui vous plaisent vraiment.

Si vous avez du mal avec le fait de dire non, allez lire cet article passionnant.

> Tomber le masque de temps en temps

C’est peut-être le conseil le plus libérateur de tous : arrêter de faire semblant.

On vit dans une société où montrer qu’on va mal est souvent perçu comme une faiblesse. Du coup, on apprend très tôt à mettre un masque. On sourit quand on est triste. On dit « ça va » alors qu’à l’intérieur, ça bouillonne, ça déborde, on a juste envie de s’effondrer.

Le pire, c’est que jouer ce rôle de « monsieur ou madame Tout-va-bien » en permanence est épuisant. Mais c’est une fuite en avant : plus on montre aux autres que ça va, plus les autres pensent pouvoir s’appuyer sur nous, plus on reçoit d’éléments à soutenir (les gens qui viennent se confier, demander des conseils, etc), et plus c’est dur pour nous.

En réalité, se sentir bien, ça commence par arrêter de faire semblant d’aller bien. C’est avoir le courage de dire « je suis fatigué », « je suis perdu », ou même « je ne vais pas bien en ce moment », sans s’excuser ni culpabiliser. Et parfois, c’est aussi accepter que certaines personnes ne comprendront pas, ou s’éloigneront. Et si certains s’éloignent, peut-être que leur place dans votre vie n’était pas si essentielle.

Vous le constaterez vite : quand on tombe le masque, on commence à respirer. On se reconnecte à soi. Et, paradoxalement, c’est souvent là que les vraies relations commencent à se tisser : parce qu’on devient authentique, et qu’on attire à nous des gens qui le sont aussi.

Alors attention tout de même à ne pas « tomber le masque » trop souvent, et devenir quelqu’un qui se plaint de tout en permanence auprès des autres, parce que vous allez aussi finir par en mettre un peu trop sur le dos de ceux qui n’osent pas encore affirmer que « ça va pas si bien ». Tout est une question de dosage : libérez-vous, mais respectez aussi les besoins non-dits des gens autour de vous.

> S’autoriser des micro-plaisirs au quotidien

Le problème des gens qui ne vont pas bien, c’est souvent qu‘ils attendent un chamboulement total de leur vie pour pouvoir recommencer tout à zéro. Mais ce grand chamboulement, ce rebattement total des cartes, il ne vient quasiment jamais dans une vie. Très peu de personnes peuvent s’autoriser à tout quitter pour changer radicalement de vie (même si c’est faisable, surtout quand on est jeune).

Pour 99% des gens, le changement viendra de la manière dont on aborde les petites choses du quotidien, et dans la capacité à s’autoriser des micro-plaisirs qui viendront réellement changer la couleur d’une journée. Car il y a une grande puissance dans l’accumulation des petites choses. S’offrir un bon café ou un plaisir gourmand, marcher 5 minutes au soleil, envoyer un message à un ami, écouter une chanson qu’on adore à fond dans la voiture… Ces petits moments de joie peuvent sembler anodins, mais mis bout à bout, ils transforment une journée médiocre en une journée agréable.

Misez sur l’accumulation de ces petits moments sympas, plutôt que sur le changement radical de l’intégralité de votre vie, et vous verrez, vous allez vous vous sentir bien au quotidien.

Le piège de vouloir se sentir bien en permanence

Vouloir « aller bien » tout le temps, c’est un piège. Se mettre la pression pour être heureux en permanence, c’est s’enfermer dans un cycle sans fin. J’en sais quelque chose : quand j’ai découvert le développement personnel et le fait qu’on pouvait agir sur notre propre bonheur, c’est devenu, pour moi, une quête infernale. J’étais systématiquement dans l’insatisfaction, dans le « je peux toujours faire mieux, en avoir plus, etc ». Je voulais tellement le bonheur à 100% que j’étais tombé dans l’extrême inverse : je n’étais jamais heureux de rien, même si sur le papier j’avais coché les « bonnes » cases.

La réalité, c’est qu’il y a des jours avec et des jours sans. L’objectif n’est pas de forcer le bonheur, mais d’apprendre à accueillir ce qui est là, sans jugement. La paix intérieure vient souvent de là : du lâcher-prise.

A vous de jouer, désormais !

A bientôt sur mon blog,

Jérémy

Vous aimez ?