Dans la vie, il y a un truc que je considère comme parfaitement binaire, c’est l’accomplissement de ses rêves. Selon moi, il n’y que deux options : soit on travaille à les accomplir, soit on ne le fait pas. Et si on ne le fait pas, c’est qu’on travaille pour construire les rêves de quelqu’un d’autre.
Pourquoi ? C’est simple : parce qu’à un moment donné il faut remplir le frigo, donc se faire embaucher par une entreprise qui va nous payer pour les services rendus. Et cette entreprise, elle a un patron qui s’est lancé un jour avec le rêve d’accomplir quelque chose.
La boucle est bouclée : soit vous prenez votre vie en main en tentant de lancer vos projets quels qu’ils soient. Soit vous ne le faîtes pas, et comme à un moment donné il vous faudra bien survivre, vous allez travailler sur un projet que vous n’aurez pas choisi, qui sera le fruit du travail et du courage d’un inconnu que vous appellerez ‘patron’.
Je ne dis pas que l’option n°2 est forcément mauvaise : il y a des avantages à ‘subir’ la vie. On se prend probablement moins la tête, on réfléchit moins, on met le cerveau en pilote automatique. On va au boulot sans se poser de questions, et on rentre le soir se vider la cervelle devant Koh Lanta.
Tant que ça reste à cet état là, le problème n’en est pas un. Là où ça devient difficile, c’est quand on commence à se poser des questions. A se dire que nous aussi on aimerait bien laisser une trace. Accomplir un truc.
C’est comme ça que ça a commencé pour moi. J’en avais marre d’avoir le sentiment d’être un pion remplaçable dans un échiquier géant sur lequel je n’avais aucune prise. Mon patron me disait « fait-ci, fait-ça », et je savais très bien que si je bronchais, y’avait 15 mecs qui attendaient dehors pour prendre mon job.
Petit à petit, l’idée a fait son trou : pourquoi je devrais passer ma vie à travailler sur les rêves de mon patron, alors qu’au fond de moi j’avais envie, moi aussi, d’accomplir des choses. De créer, de laisser une trace. D’être vraiment utile. C’est comme ça que le 15 juin 2011 j’ai pris mes affaires, dit au-revoir à mes collègues, et ai franchi la porte du salariat pour la dernière fois.
Ma décision était prise : j’ai des rêves, et je vais les accomplir.
Alors certes il y a une prise de risque dans le fait de prendre son destin en main. La première chose, c’est qu’on ne peut blâmer personne d’autre que soi-même pour d’éventuels mauvais choix. Mais la satisfaction de se dire « je vis enfin ma vie pour MOI » est immense, et compense largement les petits tracas.
Si aujourd’hui vous avez des rêves que vous reléguez au placard, si vous aimeriez vous lancer dans leur accomplissement (qu’ils soient professionnels ou non), mais que vous avez toujours un blocage au moment de passer à l’action, je vous encourage vraiment à mener une réflexion intérieure… et à trouver un moyen de vous lancer. Parce que d’une manière ou d’une autre, vous êtes déjà en train de réaliser un rêve. Ca serait dommage qu’il ne s’agisse jamais du votre.
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