Avoir des projets, des envies, des rêves, c’est bien. Avoir des projets, des envies, des rêves que l’on peut mettre en place, c’est encore mieux. Comment ? En réunissant un certain nombre de caractéristiques indispensables. Et la première de ces caractéristiques, je vous la donne en mille : l’argent.
L’argent fait tout.
L’argent permet de payer des tournées dans les bars et de rencontrer des gens plus facilement. L’argent permet de partir en voyage à l’autre bout du monde. De s’offrir des belles vacances avec ses proches. L’argent permet de vivre confortablement, dans un appartement qui nous plait et qu’on aura choisi soi-même. D’acheter des belles fringues et de se sentir bien dans sa peau. Mais l'argent permet aussi de se sentir en sécurité physique et mentale (avec une bonne mutuelle et des bonnes garanties par exemple). .
L’argent permet tout.
Ainsi, pour mettre en place ses projets, il est indispensable de garder en tête cette donnée importante : l’argent ne doit pas manquer. Chaque projet doit être minutieusement financé. Sous peine de s’écrouler lamentablement.
Avant de penser à changer de vie, il faut donc absolument réfléchir aux moyens de gagner de l’argent. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, il y a différentes façons de gagner de l’argent. Et pas toutes illégales 😉
La première c’est bien sûr le salariat.
L’avantage, c’est la sécurité relative qu’il procure. Du moins, tant qu’on n’est pas soumis à un contrat précaire, de type CDD ou intérim.
L’inconvénient, c’est qu’on n’est pas libre de ses mouvements.
Ne pas pouvoir prendre ses congés quand on le souhaite, ne pas pouvoir s’absenter quand il fait un beau ciel bleu, et au contraire travailler le week-end quand il pleut à torrent.
Sans compter que même dans un CDI bien confortable, on n’est pas à l’abri d’un licenciement. Je ne le sais que trop bien : en juin 2011, je me suis fait virer pour raisons économiques, du jour au lendemain. Et croyez moi, ça fait mal.
Le salariat, dans l’immense majorité des cas, c’est remettre une partie de sa liberté contre une somme d’argent, sans aucune certitude de l’avenir. Surtout en cette période de crise.
Cette « location » peut être compensée par un job passionnant, et par une contrepartie financière intéressante, mais cela n’en reste pas moins un outil que je considère comme particulièrement défavorable et désavantageux. Surtout depuis que j’ai goûté à l’indépendance que procure la solution suivante…
La seconde, c’est l’entrepreneuriat.
Vous avez des compétences spécifiques, repéré un marché de niche ou un domaine dans lequel vous pouvez faire votre trou, en plus de ça, l’envie de vous lancer en indépendant vous titille : l’entrepreneuriat est peut-être fait pour vous.
Il peut s’agir d’ouvrir une boutique physique et d‘y proposer des produits concrets, ce qui entraînera à peu près les mêmes inconvénients que le salariat, ou alors d’apporter une expertise immatérielle, de conseil ou de coaching par exemple, qui peut alors être dissociée au niveau géographique et temporel (dans une certaine mesure en tout cas). Les avantages sont bien plus intéressants dans ce second cas.
Toutefois, dans ces deux cas, j’y mets un gros bémol : vendre son temps contre de l’argent, c’est toujours, justement, être dépendant de sa capacité à travailler.
Et si la vraie solution, c’était celle là… ?
Une solution possible pour acquérir cette indépendance : dissocier le temps travaillé et le revenu.
Un exemple typique : un musicien. Il va travailler dur sur son album, puis le commercialiser. Si son disque est bon (et, j’ajoute, bien marketé), les ventes se multiplieront sans qu’il ait besoin de travailler davantage.
Il travaillera, par exemple, 500 heures pour composer et enregistrer son disque, et derrière, soit il vendra 10 albums, soit il en vendra 10 millions.
Cette façon de faire implique bien sûr une grande part de risque. Tout le monde n’est pas prêt à accepter de travailler énormément sans être sûr d’être récompensé financièrement derrière.
Pour moi, c’est la meilleure solution pour gagner de l’argent et réaliser ses rêves.
On conserve son indépendance temporelle (travailler au moment de la journée / de la semaine / whatever / que l’on veut), géographique (composer son album depuis la cave de ses parents ou depuis une île des Caraïbes), tout en s’offrant la possibilité de gagner beaucoup, beaucoup plus qu’en restant simple salarié ou qu’en vendant son temps, qui est une denrée limitée. Et surtout, le plus important à mon avis : on se fait plaisir en travaillant dans le domaine qui nous plait et dans lequel on excelle.
Bien sûr, tout le monde ne peut pas être musicien. Par contre, tout le monde, avec un peu d’imagination, peut réussir à dissocier son temps travaillé de ses revenus. En tant que journaliste, je peux écrire des livres sur les sujets qui me passionnent et que je maîtrise, réaliser des documentaires et les commercialiser en DVD, etc.
Et vous, dans quel domaine travaillez vous ? Aimeriez-vous lancer votre propre entreprise ?