Voila, c’est fait. J’ai rendu les clés de mon appartement mercredi midi, alors qu’un soleil de plomb s’abattait sur ma Normandie natale, nous apportant l’été que nous attendions depuis trois mois. En parallèle, j’ai renvoyé les papiers de la création de mon entreprise, qui devrait exister officiellement d’ici peu.
Autrement dit, cette fois, j’ai fait le grand saut.
Le 15 juin dernier, je me suis retrouvé au chômage suite à un licenciement économique. Plutôt que de reprendre un emploi de salarié dans une ville que je n’aurai pas choisi, et travailler sur des projets qui ne m’emballeraient pas, j’ai décidé de suivre mes envies et de vivre mes rêves : créer mon entreprise sur internet (liée en grande partie à mes activités de blogging), afin de me permettre de voyager au gré de mes envies.
Travailler d’où je le souhaite, sur les projets que je souhaite
Pourtant, au moment de faire les aller-retours pour vider les cartons de mon appartement (c’est fou ce qu’on en accumule, des conneries, mine de rien !), je me suis demandé si je ne faisais pas une énorme bêtise. Monter une entreprise, c’est déjà risqué, mais alors monter une entreprise liée au blogging, en travaillant depuis les quatre coins de la planète, sans avoir de véritable « chez soi » pour se retrouver et se ressourcer… Je vous avoue que dans un énorme moment de panique, j’ai failli tout arrêter.
Et puis j’ai rationnalisé mes peurs. Je veux le faire, je sais que si je le fais pas je m’en voudrai. Si je galère pour me loger, j’ai des pieds à terre chez mes parents ou chez des amis à droite à gauche. Financièrement, je me donne six mois pour atteindre une certaine somme. Si je ne l’atteints pas, je reprendrai un emploi de salarié, dans ma branche ou dans une autre, en me disant, que, après tout, j’aurai tenté ma chance.
Ce que j’ai trouvé marrant, quand j’en ai parlé à mes amis ou à des gens rencontrés récemment, c’est qu’on m’a dit plusieurs fois « waouh, tu as du courage, c’est génial de te lancer ! ». Sauf qu’au final, qu’est-ce qui est le plus courageux : garder, contre son gré, un travail qui ne nous plait pas dans un environnement pas forcément intéressant pendant 40 ans de sa vie, ou suivre ses envies et tenter de vivre ses rêves ? Entre eux et moi, quand j’y réfléchis, je n’ai pas l’impression d’être le plus courageux.
Alors, au final, c’est parti. J’expérimente ma vie de travailleur indépendant. Avec les avantages, les inconvénients et les angoisses que cela peut procurer. Et je compte bien vous en faire profiter dans ce fil rouge intitulé « changer de vie », que je développerai en parallèle des articles de développement personnel plus classique. J’ai de nombreux projets en tête, et vous en verrez quelques uns arriver sur ce blog dans quelques temps. Mais je vous en reparlerai en tout voulu 😉
J’écris donc ces lignes depuis un banc du parc de la Citadelle, à Lille, sous le soleil du 29 septembre. Le son d‘un djembe qui résonne au loin, des promeneurs qui passent tranquillement à vélo, de la verdure et un plan d’eau sous les yeux. C’est ma première journée de travailleur-voyageur. Et la première étape de mon voyage qui devrait m’emmener, ensuite, au Portugal en octobre, dans diverses villes françaises en Novembre et vraisemblablement en Irlande en décembre.
J’ai des milliers de projets en tête, envie de multiplier les rencontres et les expériences. Et surtout, envie de les partager.
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