Quitter le monde du salariat et lancer son entreprise est un véritable changement dans sa vie. Ce n’est pas seulement une modification de son statut social (de « salarié » à « chef d’entreprise »), mais bel et bien une nouvelle mentalité à acquérir.
Etre chef d’entreprise, même en tant qu’auto-entrepreneur, c’est devoir penser systématiquement à un projet dans sa globalité. C’est être capable de prendre du recul sur sa situation, l’analyser rapidement, et la modifier le cas échéant. Le chef d’entreprise va essayer, tenter, faire des erreurs, se planter, et recommencer en suivant un chemin différent.
En clair, le chef d’entreprise agit exactement comme un passionné de développement personnel.
D’ailleurs, je pense que monter sa propre entreprise est l’une des étapes ultimes du développement personnel.
Quand on prend conscience que l’on maîtrise sa vie et que chacune des actions que l’on met en place n’est due, au final, qu’à notre bon vouloir, on a envie d’aller toujours plus loin.
Comme un goût de liberté…
Un poste de simple employé dans une grosse compagnie ne suffit plus : on veut autre chose. Gravir les échelons, devenir plus indépendant, avoir plus de liberté. Le développement personnel mène à l’ambition. Une ambition saine, qui vise à améliorer sa qualité de vie et celle de ses proches.
Quand on créé son entreprise, on est beaucoup plus libre. On gère son temps, on gère ses clients, on gère ses lieux de travail.
Parfois même, on peut décider de travailler de partout. C’est mon cas : je voyage tout en conseillant mes clients dans leurs stratégies de communication d’entreprise, et en bloguant (ici et sur mon blog de voyages).
Alors certes, voyager et travailler ce n’est pas le plus facile. D’ailleurs, j’ai commencé par rester sédentaire, le temps de mettre ma boîte sur les bons rails et trouver mes premiers clients, avant de partir parcourir le monde. Mais après 6 mois, je me suis lancé à l’aventure.
Avec le temps, j’ai appris à m’organiser. Je suis en ce moment sur la terrasse de mon appartement à Grenade, en Espagne. Depuis que j’ai monté ma boîte, j’ai travaillé depuis la Suède, la Belgique, le Portugal, l’Irlande, et pas mal d’autres pays européens.
Trouver un endroit où travailler quand on voyage : un véritable défi
Le truc, c’est qu’il faut rester à disposition de ses clients tout le temps. Et ce n’est pas forcément évident quand on est sur la route, de trouver des connexions internet fiables. La preuve, hier encore, entre le train, le métro et l’avion, j’ai passé ma journée dans les transports sans pouvoir vérifier mes mails ou mettre à jour mes blogs.
Pour ma part, pour le moment je réalise mon activité de conseil en communication via Skype. Mais si je devais rencontrer physiquement mes clients, j’irais me trouver un centre d’affaires Regus en Suisse, en Belgique ou en France (les 3 pays où se trouvent mes clients francophones) pour pouvoir les accueillir dans un bureau équipé, ou dans une salle de réunion de standing.
Bref, ce que je veux dire, c’est qu’être entrepreneur et nomade, ce n’est pas incompatible, et surtout cela ne signifie pas que l’on doive être « entrepreneur cheap », connecté depuis un Mac Do ou la salle commune de son auberge de jeunesse.
Si vous avez votre entreprise et que vous pouvez la gérer de manière à peu près dématérialisée (par exemple si vous rencontrez vos clients assez peu souvent, ou que vous avez par exemple une réunion hebdomadaire et que le reste du temps vous pouvez voyager), alors je vous conseille fortement de ne pas investir dans un bureau fixe, mais plutôt de passer par une solution flexible de location de bureaux à la journée, comme Regus, par exemple, dont le concept est simple et séduisant.
Gérer son entreprise comme on gère sa vie…
Le développement personnel et l’entrepreneuriat sont deux notions très liées.
Le premier c’est la liberté de l’esprit, la croyance que l’on gère sa vie intégralement et qu’on doit en assumer aussi bien les bonnes que les mauvaises choses. Le second, c’est plus spécifique au monde professionnel, mais il se résume avec les mêmes mots : la liberté du travail (quand on est entrepreneur, on choisit le métier que l’on veut faire à la virgule près !), de ses horaires, des lieux, des personnes qui nous entourent, etc.
Je ne sais pas s’il y a beaucoup d’entrepreneurs parmi vous, car évidemment statistiquement il y a plus d’employés que d’employeurs en France (et surtout que chef d’entreprise ne signifie pas nécessairement qu’il y ait des employés). Mais je ne peux que vous encourager dans cette voie qui est, à mon sens, celle d’une plus grande liberté à beaucoup de niveau.
Certes, il faut gérer le stress de la création d’entreprise, se préparer (soi et son entourage) à changer de vie radicalement, être prêt à affronter des critiques et des échecs. Mais le chemin est passionnant.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Seriez vous prêt à monter votre propre entreprise ?
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