J’ai longtemps été quelqu’un de particulièrement stressé. C’était même devenu un véritable handicap dans ma vie de tous les jours.
Et puis petit à petit, j’ai changé. J’ai pris de l’assurance, développé ma confiance en moi, et aujourd’hui, les situations qui sont sensées me procurer du stress sont en fait devenues des véritables vecteurs de motivation, au point que j’en viens même parfois à rechercher cette situation. J’assimile désormais le stress à la petite montée d’adrénaline qui me permet de me sentir vivant lorsque je sors de ma zone de confort, par exemple.
A l’époque, j’avais même développé des techniques dont j’étais assez fier pour contrôler mon cerveau et éviter de partir totalement en crise d’angoisse (j’en ai tout de même fait quelques unes lorsque j’étais au lycée). Des petites astuces tout simples mais qui marchaient assez bien : par exemple, quand je sentais le stress monter en classe, je me forçais à réciter l’alphabet mentalement en trouvant deux villes françaises pour chaque lettres, ce genre de chose. Rien d’extraordinaire en fait, mais mon cerveau était concentré sur autre chose que le sujet du stress, et ça m’aidait bien.
Sauf que cette technique avait une limite : au lieu de m’aider à me débarrasser du stress à la source, elle se contentait d’en masquer les symptômes. Et ça ne les empêchait pas de revenir sitôt mon cerveau « libéré ». Alors je me suis mis à travailler vraiment sur le fond, afin de comprendre le mécanisme du stress, et de m’en débarrasser définitivement, ce qui est le cas aujourd’hui.
J’ai isolé quatre éléments qui me paraissent réellement importants dans votre combat contre le stress :
– Rationaliser : analysez froidement le sujet de votre stress : un examen, un entretien, une rencontre, par exemple. Demandez vous ce qui pourrait réellement arriver si cela se passait mal, et vous prendrez conscience qu’il n’y a vraiment pas beaucoup de situations qui méritent que vous vous mettiez dans un état de stress maximal. Par exemple l’examen du permis de conduire. Si vous le loupez, vous aurez une deuxième chance. Et puis cela fait déjà au minimum 18 ans que vous vivez sans, vous pouvez bien continuer quelques semaines de plus, c’est pas grave. L’idée c’est vraiment de prendre conscience que la plupart des événements dont on se fait une montagne ne sont en réalité pas si important que cela, et que l‘incidence négative sur votre vie, en cas d‘échec, est loin d’être dramatique dans la plupart des cas. Cela vous aidera à relativiser et à prendre les éléments du stress avec plus de recul.
– Visualiser la victoire / réussite de votre projet : Une fois que vous avez réussi à rationnaliser le sujet de votre stress, il est important de le transformer en énergie positive. Pour cela, c’est une simple pirouette d’esprit que vous devez réaliser. Comment ? Au lieu d’envisager le pire, mettez vous à envisager le meilleur ! Je reprends l’exemple du permis de conduire. Si vous pensez trop à l’échec, vous n’allez pas créer les conditions de votre réussite. Il vous faut visualiser la réussite de votre projet. Projetez vous au volant de la voiture, conduisant sereinement et tranquillement. Imaginez la joie que vous allez ressentir lorsque l’examinateur vous donnera le papier rose, le soulagement que vous allez éprouver, et le bonheur d‘annoncer la nouvelle à vos proches. Créer un environnement positif autour de vous va vous permettre d’aller beaucoup plus loin et de franchir des obstacles que vous n’auriez pas cru franchissable avec un état d’esprit négatif.
– Se projeter dans des situations différentes après l’échéance : Le problème avec les montagnes, c’est qu’on ne voit pas ce qu’il y a derrière. Si vous vous faites une montagne d’un événement précis, cet événement va vous conduire à éprouver un stress intense et dévastateur. Vous finirez par ne voir plus que ça, ne vivre plus que pour et à travers ça, et au final, tout le reste n’aura plus aucune espèce d’importance à vos yeux. Un bon moyen d’éviter cet effet de loupe, c’est tout simplement de se projeter dans des situations confortables et agréables de votre quotidien, qui auront lieu, quoi qu‘il arrive, après l‘échéance provocant le stress.
Par exemple : vous avez un entretien pour le job de vos rêves en début d’après-midi. Le stress est à son paroxysme. Cela fait deux semaines que vous en rêvez la nuit, vous avez perdu 3 kilos et vos amis ne supportent plus de vous entendre en parler à longueur de journées. Et bien pour vous débarrasser du stress, le meilleur moyen que j’ai trouvé est le suivant : imaginez vous bien au chaud, chez vous, dans votre canapé, avec un bon bouquin, blotti auprès de vos proches. Parce que, quoi qu’il arrive, cette situation se produira. L’entretien pour le job de vos rêves, qu’il se termine bien ou mal, n’influera pas sur cet événement : vous passerez le repas du soir, comme prévu, en tête à tête avec votre conjoint dans votre restaurant préféré.
Le fait de se concentrer sur un événement positif et complètement ancré dans votre quotidien va tout simplement transformer votre cerveau et vous fera oublier votre stress. Jusqu’ici, c’est la meilleure méthode que j’ai pu tester !
– Se jeter à l’eau : Le stress est provoqué par une situation d’inconfort, qui provient elle-même du fait d’un événement peu commun dans votre vie. Et, c’est bien connu, l’homme a peur de tout ce qu’il ne connait pas. Si un événement vous fait peur, c’est que vous n’y avez certainement jamais été confronté. Si vous voulez vaincre cette peur, vaincre ce stress, il y a une solution radicale : jetez vous à l’eau. Confrontez vous un maximum à cette situation, faites vous peur, et vous verrez, avec le temps, que vous apprendrez à appréhender l’événement d’une meilleure manière.
Je prends l’exemple d’une prise de parole en public. La première fois, vous n’oserez pas le faire. Votre prestation risque d’être assez médiocre. La seconde, vous allez corriger le tir mais cela restera relativement moyen. La troisième, vous allez commencer à vous sentir un peu plus à votre aise. Peut-être même vous allez oser quelques plaisanteries afin de détendre l’auditoire. Enfin, la quatrième, vous maitriserez la situation, car vous l’aurez intégré dans votre quotidien. Cette prise de parole en public, qui vous faisait stresser au maximum quelques semaines auparavant, est devenue maintenant tellement naturelle qu’elle ne vous émeut pas davantage que lorsque vous vous servez machinalement de café au petit déjeuner. Bravo : vous avez vaincu le stress !
Et vous, quelles sont les situations qui vous procurent du stress ? Comment vous luttez contre ? Exprimez vous dans les commentaires : )
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