Note : cet article est un peu plus personnel que ce que vous trouvez habituellement sur Demain Je Change. Mais j’avais envie de partager mes réflexions ici, car, après tout, elles ne sont pas si éloignées que ça des sujets que je traite habituellement. Bonne lecture !
A mon retour du Népal, j’ai eu la « bonne » nouvelle d’apprendre que mon poste était supprimé, pour des raisons financières. Ce n’est pas tellement une surprise, je sentais le vent tourner depuis quelques mois, et j’avais moi-même des envies d’ailleurs depuis un petit moment (j’en parle, je crois, dans l’article : « je ne veux pas d’une vie toute tracée« ).
Ceci dit, cela ne fait jamais de bien à l’égo de se faire dire bye-bye. Mais surtout, au delà de ça, cela implique toute une remise en question de la part de la personne licenciée. Depuis une quinzaine de jours, donc, je suis en pleine réflexion sur ce que je vais faire de ma vie, quelle direction je vais lui donner. Car, pour le coup, ma vie va changer. Je réalise que je vais devoir changer de ville, et reprendre à 0 tout le processus de socialisation que j’ai mis en place depuis mon arrivée ici. Le challenge pourrait m’exciter, mais quitter cette ville que j’aime et les gens que j’aime pour reproduire exactement la même chose à 500km d’ici, ça m’emmerde. Profondément.
Et puis, en parallèle, il y a un projet qui me trotte en tête depuis très longtemps. Celui de partir vivre à l’étranger. Lors de mon bilan personnel de fin d’année 2010, je m’étais même fixé comme objectif un départ entre septembre 2011 et septembre 2012. Alors ma réflexion a pris un tournant : quitte à devoir recommencer une vie sociale (au sens large : boulot, amis, sorties, …), autant le faire vraiment, complètement, depuis le départ. Recommencer ça en France, je dis non, par lassitude (la ville où je suis actuellement est la 5e en 6 ans). Recommencer ça à l’étranger, avec le challenge de l’apprentissage de la langue, de la découverte d’une nouvelle culture, de la totale remise à 0 des compteurs : je dois avouer que ça me tente bien.
Bien sûr, il y a des peurs. Vais-je réussir à m’adapter, à trouver du travail, me faire des nouveaux amis, etc ? Cela serait tellement plus simple de rester en France et d’envoyer mon CV dans toutes les chaînes de télévision possible et imaginable. Et au pire, il y a bien des sociétés de production audiovisuelle qui rechercheront quelqu’un. Mais la facilité m’ennuie. J’ai envie de prendre un tournant, de « grandir », et de me confronter à quelque chose de plus compliqué que ce à quoi j’ai eu droit jusqu’ici.
Ca implique une vraie remise en question. Ce midi j’ai eu une amie au téléphone à qui j’expliquais que je réfléchissais à la possibilité de partir à l’étranger. Bosser comme journaliste dans un pays dont on ne parle pas la langue, c’est impossible. Cela implique donc de changer complètement de voie. « Mais t’es fou, pourquoi tu veux faire ça, c’est super compliqué ! » Ce sont ses mots.
Alors j’ai compris. J’ai le choix : quelque chose de simple qui ne me plait pas, ou quelque chose de plus compliqué qui m’excite terriblement (et m’effraie terriblement également, mais c’est le jeu, non ?). Après tout, qu’est ce que je risque ? Si je me plante, je reviendrai, et je finirai bien par retrouver du travail quelque part. Même si ce n’est pas celui de mes rêves.
En attendant, je vais essayer de les vivre, mes rêves.
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