Ca fait un petit moment que je n’avais rien écris concernant l’efficacité. Je m’y remets aujourd’hui avec une méthode toute simple, encore une fois, qui va vous permettre d’améliorer sensiblement la qualité de votre travail et de vaincre la procrastination.
Cette méthode est basée sur une constatation toute simple : dans une journée, il y a des hauts et des bas. Personne n’est au top de sa forme sur l’ensemble de la journée, c’est impossible. Pour combattre cet état de fait, certains vont se bourrer de café et se forcer à se surpasser physiquement et mentalement, alors que le corps et leur tête ne répondent pas correctement. En plus d’être dangereux pour la santé sur le long terme, cette solution est mauvaise pour une raison très simple : un travail important réalisé à un moment où vous êtes à côté de la plaque, sera systématiquement un travail mal fait. Ou en tout cas, un travail que vous auriez pu mieux faire. La méthode : être capable de gérer ses temps forts et ses temps faibles.
Par exemple. Pour mon cas personnel, je sais que je ne suis absolument pas quelqu’un du matin. Quelle que soit l’heure à laquelle je me lève, je sais pertinemment que je ne suis pas parfaitement alerte avant au minimum 13 ou 14H. J’évite donc de faire des tâches qui demandent trop d’effort intellectuel ou physique le matin, que je consacre généralement aux tâches que je peux faire de façon quasi-automatiques, comme la réponse aux emails, la recherche de sujet de reportage, ou les montages vidéos. De la même manière, j’essaie, dans la mesure du possible, de caler mes rendez-vous importants, tournages et enregistrements de voix off, en après-midi, entre 15 et 18h, où se situe le pic de mon activité. Le soir, je reste encore très alerte jusqu’à 23h / 23h30, même si je sais que mon niveau d’énergie décline petit à petit.
Toute la réussite de cette méthode tient en un point bien précis : la connaissance de soi. Essayez de repérer quels sont les moments dans la journée où vous êtes vraiment en forme, ceux où vous subissez des petits (ou des gros) coups de mou. Faites en sorte de faire coïncider les tâches importantes sur vos périodes fortes, et de laisser celles qui le sont moins, et qui demandent moins d’effort, sur vos périodes creuses.
En clair, si je devais résumer cette méthode :
- taches importantes + effort physique et intellectuel important : à réaliser dans les périodes hyper bonnes
- taches importantes + effort physique et intellectuel minime : à réaliser dans les périodes bonnes
- tâches non importantes + effort physique et intellectuel important : à réaliser dans les périodes moyennes ou les petits coups de mou
- tâches non importantes + effort physique et intellectuel minime : à réaliser pendant les vrais coups de mou.
Encore une fois, je le répète, l’important c’est avant tout de se connaître et d’être capable d’identifier ses bonnes et ses moins bonnes périodes. C’est le plus gros du travail. Le reste, un peu comme la loi des 80-20 qui vous fait gagner un temps considérable, c’est de la logique avant tout.
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