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Comment arrêter d’être trop gentil : les explications ici :

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Si vous avez tendance à dire ‘oui’ dès qu’on vous demande quelque chose, ou si vous faites systématiquement passer les autres avant vous (parfois même à vos dépends), alors cet article va vous intéresser. Je vais vous montrer comment arrêter d’être trop gentil et apprendre enfin à vous faire respecter, même si aujourd’hui ça vous parait difficile.

D’abord, sachez que vous n’êtes pas seuls : on est tous passé par là à un moment donné, moi le premier. Et, bonne nouvelle, on s’en sort avec un peu d’effort (et un peu de temps) ! 

Pourquoi arrêter d’être trop gentil peut prendre un certain temps ?

Pour vaincre le syndrome du ‘trop bon trop con, du gars ou de la fille trop gentille, il faut se faire un peu violence et aller à l’encontre de ce qu’on nous a appris depuis tout petit.

Car si vous êtes trop gentil, votre problème est probablement le suivant  : vous avez été bien éduqué, on vous a appris à être aidant, à rendre service, à être généreux. Couplé à un manque de confiance en soi, cette générosité se retourne contre vous-mêmes et vous vous retrouvez à rendre des services que vous ne souhaitez pas, ou dans des situations qui ne vous plaisent pas. Parfois jusqu’au point de vous ‘oublier’ complètement, de délaisser littéralement votre personnalité au profit des autres… avec toutes les conséquences négatives sur vos vies.

Arrêter d’être trop gentil prend du temps pour une raison simple : il faut se débarrasser de nos croyances. Il faut prendre une par une toutes les pensées pourries que l’on a dans la tête, du genre « je dois faire passer les autres avant moi« , « le bonheur des autres est plus important que le mien« , etc, et les remplacer par des pensées égocentrées : « je m’occupe de MOI en premier« , « mon bonheur est ce qui compte le plus pour MOI« .

Ça prend du temps, parce que généralement ces pensées néfastes nous sont rentrées dans le crâne depuis notre plus jeune âge. C’est donc souvent 15, 20, 30 ans (voire plus, j’ai des clients de mes coaching qui ont une cinquantaine d’années et avec qui je travaille sur ce sujet !) d’éducation qu’il faut apprendre à défaire et à remodeler.

Les premiers résultats peuvent venir vite, mais le réflexe de pensée ne se modifiera pas en claquant des doigts : comptez au moins 3 mois pour prendre de bons automatismes.

Non, il ne faut pas devenir un connard égoïste :

bonheur-accomplissement

En lisant les lignes précédentes, vous vous êtes peut-être dit « oula, mais si je fais passer systématiquement MA personne en premier, je vais devenir un c*n d’égoïste« .

Non : arrêter d’être trop gentil ce n’est pas devenir égoïste, au contraire. Faire en sorte de vous faire respecter ne va pas vous transformer en quelqu’un qui ne pense qu’à lui et qui n’aide plus jamais les autres.

L’égoïsme c’est l’autre face de la médaille. C’est l’extrême opposé du ‘trop gentil’. Et il faut prendre garde à ne pas basculer de ce côté-ci en voulant compenser l’excès de gentillesse initial. Tout est question de dosage.

Comprenez bien que :
 ce n’est pas en étant systématiquement trop gentil que vous gagnerez l’amitié ou l’estime de quiconque : vous resterez au pire son paillasson, au mieux sa ‘bonne poire’.

 devenir égoïste en refusant systématiquement de donner de l’aide quand les autres vous le demandent ne les fera pas vous respecter, ça les fera simplement vous détester. Ils finiront par se détourner de vous et vous vous retrouverez sans amis véritables (ceux qui restent seront là par intérêt et par crainte), ce n’est évidemment pas le but.

 le bonheur que vous transmettez aux autres passe aussi par votre épanouissement personnel. Il est donc primordial d’être heureux soi-même avant de vouloir rendre les autres heureux.

Transformer son état d’esprit durablement :

Une fois que vous avez ces trois éléments en tête, on va pouvoir rentrer dans le vif du sujet.

Voici les 3 étapes à suivre pour arrêter d’être trop gentil :

1 : reprendre confiance en vous.

Les gens trop gentils manquent de confiance en eux, c’est pour cette raison qu’ils ne sont pas capables de dire non quand on leur demande quelque chose. Ils n’ont pas cette force intérieure qui les permet d’imposer un refus quand c’est nécessaire.

Conseil numéro 1 : travaillez sur votre confiance en vous ! Si vous êtes timides et que votre timidité vous bloque pour réaliser cette étape, allez lire cet article dans lequel j’explique comment j’ai vaincu ma timidité maladive (et comment vous pouvez le faire aussi).

S’il vous faut reprendre confiance en vous, 39 exercices sont à télécharger derrière ce lien.

2 : dépersonnaliser le refus de rendre service

Si quelqu’un vous demande un service, aujourd’hui vous dites ‘oui’ parce que vous ne voulez pas le blesser ou qu’il croit que vous vous fichez de son problème (si c’est ça, alors retournez à l’étape 1 pour reprendre confiance !).

Pour rendre le ‘non’ plus facile à sortir, il faut comprendre que ce n’est pas ‘vous contre lui’, mais ‘son service contre votre emploi du temps’. Vous ne rentrez pas en conflit avec quelqu’un quand vous refusez de rendre service. Ce n’est pas quelque chose de personnel (et encore une fois, si vous avez le sentiment que ça l’est, c’est que vous manquez de confiance, donc retour à l’étape 1).

Une fois que vous aurez intégré dans votre comportement quotidien que dire ‘non’ n’est pas une offense personnelle (moi c’est ce que j’ai longtemps cru et ça m’a pourri mes relations humaines pendant + de 20 ans), vous verrez que vous vous sentirez beaucoup mieux et que les gens vous respecteront davantage !

3 : accepter de rendre un service SEULEMENT quand ça VOUS rend service aussi

Oui, votre objectif à vous c’est ça : être HEUREUX. Alors si vous sentez qu’à un moment donné, rendre service à quelqu’un vous est douloureux (pour une raison x ou Y que vous n’avez pas à dévoiler à la personne), c’est simple : ne le faites pas.

Rendre service doit être épanouissant. D’ailleurs c’est un des ingrédients de la recette du bonheur.

Notez qu’on peut se rendre service à soi-même en devenant satisfait d’avoir effectué un geste généreux et désintéressé (en aidant un pote pour un déménagement, en soutenant un ami dans une épreuve difficile, en restant un peu plus longtemps au boulot pour finir un dossier passionnant, etc).

L’idée à retenir de ce 3e point, c’est que vous devez trouver un intérêt personnel à accepter de rendre service. Vous n’avez pas à le dévoiler à qui que ce soit, mais pour votre bien-être, pour votre équilibre personnel, veillez à ne sélectionner que les services dont vous pouvez tirer une satisfaction personnelle – surtout au début, dans votre travail global pour arrêter d’être trop gentil.

A vous de jouer : transformez petit à petit votre état d’esprit, travaillez sur votre confiance en vous et détachez vous émotionnellement du refus de rendre service, et vous verrez que vous allez vous sentir mieux très rapidement !

Courage et restez positif 🙂

Jérémy.

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