« Je suis devenu banquier parce que c’est ce que mes parents voulaient ».
« Je me marie à l’église pour faire plaisir à mon grand-père ».
« Je porte des costumes parce que tout le monde en porte dans l’entreprise ».
Si vous avez déjà prononcé ou pensé une phrase de ce genre, il est grand temps de vous remettre sérieusement en question.
Vous êtes devenu banquier alors que vous rêviez d’être astronaute ? Vous vous mariez à l’église alors que vous n’êtes pas croyant ? Vous portez des costards alors que vous ne supportez pas ça, et que vous seriez bien plus à l’aise dans un simple jean / t-shirt ?
Vous n’en avez pas marre de vivre pour les autres, au lieu de tracer votre propre voie, selon vos envies, vos rêves ?
Oh je ne dis pas que c’est facile, de faire fi de toute pression sociale (ouai, je m’étais juré de placer l’expression « faire fi » dans un de mes articles 😀 ). Mais vivre pour soi plutôt que vivre sans arrêt pour les autres, c’est quand même agréable. Surtout que… laissez moi vous confier un secret.
Les autres s’en contre-fichent, de ce que vous pouvez bien dire ou faire. Vous ne vous êtes pas arrêté pour parler à la belle jeune femme au coin de la rue alors que vous en mouriez d’envie ? « Bah non, y’avait du monde autour… ». Et alors ? Au mieux, ils ne vous verront même pas, au pire, ils vous auront oublié dans la seconde qui suit.
La vie est comme ça, aujourd’hui. Dans l’éphémère. Autant on prête attention aux apparences, on se conforme au maximum aux conventions sociales, autant on oublie rapidement ceux qui en sortent, ceux qui dérogent aux règles. Parce que notre cerveau est sans cesse sollicité, et que les choses sans importances n’y ont pas leur place.
« Live your life now ! », disait John Lennon, dans la pub pour une célèbre marque de voiture au double accent circonflexe.
Et bien, John Lennon, il a sacrément raison. Si vous ne vous mettez pas à vivre votre vie, à vous, vous allez le regretter un jour. Parce qu’un beau matin, vous vous rendrez compte que vous avez épouser telle personne pour faire plaisir à votre mère, que vous avez tel job pour ne pas décevoir votre père, que vous vivez à tel endroit parce qu’on vous a dit d’écouter tel conseiller en immobilier.
John dit bien de vivre your life, pas « the life of someone else » (la vie de quelqu’un d’autre, pour les non-anglophones).
Quand vous réfléchirez sur votre vie, que vous vous poserez les bonnes questions sur ce qui fait que vous êtes ce que vous êtes aujourd’hui, vous vous rendrez compte que ce n’est pas votre vie à vous, que vous vivez, mais celle d’une dizaine d’autres personnes qui vous auront influencé, volontairement ou non, pendant votre vie.
Prenez du recul, posez vous des questions, et vivez votre vie. Pas pour les autres. Pour vous.
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