Dans cet article, je racontais comment le fait d’être ouvert aux autres m’a fait rencontrer une suédoise à Paris, qui est ensuite venue me rendre visite dans ma Normandie natale pendant une semaine. Cette fille avait un état d’esprit absolument incroyable. On a eu d’innombrables discussions sur tout un tas de sujet, et j’aimerai partager avec vous l’un des points que l’on a abordé ensemble. Il s’agit de la pensée positive.
Qu’est-ce que la pensée positive ? Ce n’est pas de dire oui à tout ou de devenir complètement naïf. La pensée positive, c’est essayer de tirer partie de son environnement et de s’en satisfaire un maximum. De voir les événements sous une nouvelle perspective. Une perspective, vous l’avez deviné, un peu plus positive que la précédente.
La conversation qui m’a le plus marqué, c’est lorsque je l’ai raccompagnée à la gare, lors de son départ. Je lui dis « Je déteste les quais de gare, c’est l’endroit des séparations, des adieux, c’est chargé en souvenirs ». Sa réponse m’a littéralement bluffé. Elle me fait : « Moi j’adore. C’est le moment des nouveaux départs, des nouvelles destinations, des nouvelles personnes. C‘est le début de l’écriture d’un nouveau chapitre ! ».
Quand son train est parti et que je reprenais la direction de mon petit appartement du centre ville, ses mots raisonnaient encore dans ma tête, cherchant à lui donner son véritable sens. Petit à petit, l’idée a fait son chemin. Je n’ai pas changé d’avis sur les quais de gare, mais j’ai compris qu’il existait plusieurs perspectives, et plusieurs perceptions pour un seul et même événement.
Depuis, quand je me trouve face à une situation que me pose problème ou qui me procure un état d’esprit négatif, au lieu d’essayer systématiquement de le vaincre, j’essaie plutôt de le contourner en changeant mon type de pensée.
Exemple. Hier, mon boss m’a annoncé que je devais travailler sur un reportage dans la nuit de vendredi à samedi. Dans ma tête, ma première réaction a été négative : « Mer** ! Je vais louper la soirée que j’avais prévu avec mes amis ! ». Aujourd’hui, j’ai changé mon état d’esprit et je me dis : « ok, c’est du temps de travail supplémentaire donc je vais pouvoir récupérer mes heures plus tard, j’en profiterai pour rendre visite à des amis que je ne vois pas souvent ! ». L’événement reste le même, mais ma façon de l’appréhender diffère et me permet de positiver.
J’ai mis pratiquement 24 heures à changer ma perspective de cet événement. Mon objectif, c’est de réussir à le faire de façon quasi-instantanée, et d’éviter de passer par la phase de mauvaise humeur dans laquelle je me plains de manquer la soirée prévue à l‘origine.
Bref, apprendre à changer de vie, c’est aussi apprendre à changer de perspective, et à changer son regard sur le monde qui nous entoure.
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