Dans cet article, je vais vous montrer une technique de persuasion hyper efficace. Après avoir lu ces lignes, vous allez être capable de convaincre n’importe qui grâce à une petite astuce toute bête.

Mais avant de vous expliquer ça, je voudrais vous parler de chou-fleur.

Hein, quoi ? De chou-fleur ?

Oui, je vous ai pas dit : je vais reconvertir Demain Je Change en blog sur les légumes 😉

Alors, on y va pour cette histoire de chou-fleur ?

La plupart des gens n’aiment pas le chou-fleur.

Je n’ai pas connaissance des stats officielles, mais à la louche, si je regarde parmi ma famille et mes amis, je dirais que moins d’une personne sur 5 aime le chou-fleur. Et encore.

Alors, on va dire que vous n’aimez pas le chou fleur.

Sauf que moi, j’adore ça ! J’en raffole ! Surtout avec une bonne sauce béchamel qui relève le goût (ou le noie, selon la quantité).

Bref, voila la petite expérience : j’ai envie de vous inviter à dîner.

Si vous n’aimez pas le chou-fleur et que je vous dis : « venez dîner chez moi demain soir, y’a du chou-fleur au menu« , vous allez probablement me répondre « non merci Jérémy, tu peux te le garder, ton chou-fleur ! 😉 « .

En revanche, si je vous invite en vous disant : « venez dîner chez moi, je vous prépare un plat dont vous me direz des nouvelles !« .

Et que une fois chez moi, pendant qu’on trinque avec un bon verre de vin blanc, je vous annonce qu’il y a du chou-fleur au menu, vous n’allez pas prendre vos jambes à votre cou et déguerpir au beau milieu de la soirée. En fait, vous allez très probablement faire l’effort d’y goûter, ne serait-ce que par politesse.

Et voila comment je vous ai convaincu de manger du chou-fleur alors même que vous n’aimez pas ça.

Revenons à nos moutons :

Bon, ok Jérémy, tu aimes le chou-fleur… mais encore ?

Je vais maintenant vous expliquer le mécanisme que j’ai utilisé pour vous convaincre. Il s’agit d’utiliser un levier auquel TOUS les êtres humains sont sensibles : l’engagement psychologique.

Vous vous rappelez de la fameuse pub pour les antibiotiques ? « Ah t’es malade, donc t’es sous antibiotiques ? » – « Non » – « Donc t’es pas malade !« 

Et bien le mécanisme de persuasion est exactement le même pour notre histoire de chou-fleur. Sauf que c’est plus discret : en vous invitant à manger, j’ai provoqué un sentiment d’engagement dans votre esprit. Si une fois chez moi, vous vous apercevez que vous n’aimez pas le plat que j’ai préparé, vous ne pouvez pas dire « ah non en fait je décline ton invitation !« . Cela vous poserait un problème de conscience.

Cette technique est hyper puissante, testez-la, vous verrez !

A vous de jouer !

Jérémy