Vivre le rêve américain : tout plaquer pour les USA, une bonne idée ?

Depuis qu’ils ont obtenu leur indépendance, les USA nous font rêver. Parce que c’est la terre où tout est possible. Où les ambitions les plus folles peuvent se réaliser. A une époque, les européens partaient par paquebots entiers direction les USA, à la recherche de gloire, de réussite, de succès, de bonheur.

D’ailleurs le meilleur exemple de cette volonté de commencer une nouvelle vie là bas, c’est Leonardo Di Caprio dans Titanic, prêt à tout pour gagner ses billets pour le nouveau monde, lorsqu’il joue au poker dans un bar de Southampton. Il a des rêves plein la tête, et il est sûr que ses talents se révéleront au monde lorsqu’il arrivera à New York.

Bon, on sait tous comment s’est terminée l’histoire de Di Caprio (et si vous ne le savez pas encore, tant pis pour vous, je vous spoile : il meurt !). Aujourd’hui plus besoin de prendre le bateau pendant une semaine pour aller aux USA. Un vol Paris Los Angeles par exemple coûte rarement plus de 800€ et vous y êtes en une demi-journée de vol.

Bref, les Etats-Unis fascinent et attirent, même encore aujourd’hui. Récemment, sur Facebook je voyais une pub pour je sais plus quel organisme qui proposait aux français de partir s’expatrier là-bas. La promesse : une carrière florissante, une évolution rapide, et un environnement propice à l’initiative.

Je ne suis pas encore allé aux USA (c’est pour bientôt !), mais je commence à connaître pas mal d’américains rencontrés aux cours de mes voyages, et le tableau de leur pays se fait de plus en plus précis dans ma tête. J’ai le sentiment que là bas, on est beaucoup plus libre d’expérimenter, de tenter des trucs, de monter des projets. Parfois avec succès, et dans ce cas là les autres nous félicitent (parce qu’en France, monter un projet par soi-même c’est s’attirer des jalousies à n’en plus finir, j’en sais quelque chose !), mais aussi parfois en se plantant. Et dans ce cas là, y’a pas grand monde pour venir dérouler le filet de sécurité au moment de la chute.

Les américains ont une mentalité particulière qui ne plaira probablement pas à tout le monde. Notamment ce rapport à l’argent qui va choquer la plupart d’entre nous, avec notre éducation française où on ne doit pas étaler ses richesses. le concept de ‘réussite’ pour un américain, c’est quelque chose de grand et gros. A commencer par la voiture, preuve sociale number 1. Je me rappelle d’une discussion avec Nathan, un américain rencontré à Göteborg. On se promenait en ville et une voiture s’arrête pour se garer à notre niveau. C’était une petite Smart ou quelque chose du genre. Nathan regarde le conducteur, rigole à moitié en voyant que c’est un mec qui conduit. Voyant que je ne comprends pas, il m’explique qu’aux Etats-Unis, petite voiture égale petite…

Bref, c’est une mentalité spéciale !

Alors le rêve américain dans tout ça. Peut-on réussir aux Etats-Unis quand on arrive de France ? Y’a bien quelques success stories à droite à gauche, des parisiens qui sont partis monter un restau français à New York et qui y ont fait fortune, mais il faut se rendre à l’évidence : la plupart des européens qui partent aux USA se retrouvent à faire des petits boulots, et finissent par repartir dans leur pays d’origine après quelques années.

Tout plaquer pour les USA : why not, si vous avez un projet qui tient la route, ou si vous avez des diplômes qui font que vous allez vous faire embaucher en claquant des doigts, par exemple dans les sociétés de nouvelles technologies de la Syllicon Valley.

Les gros avantage, c’est qu’ils parlent anglais, ce qui facilite les choses au niveau de l’intégration sur place (parce que si vous voulez tenter votre chance en Chine, bon courage pour apprendre la langue !).

En tout cas, si vous avez tenté l’expérience américaine, ou si vous souhaitez le faire, je serais curieux d’entendre vos avis sur le « rêve américain » ! Exprimez vous dans les commentaires en bas de cet article !

Jérémy