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Pourquoi vous devriez apprendre à parler aux gens

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L’histoire qui va suivre s’est passée le dernier week-end de Janvier, à Paris. Nous fêtions le départ d’un ami à l’autre bout de la planète, et j’en ai profité pour visiter notre belle capitale, dont je ne connaissais, jusque là, à peine plus que les gares et les lignes de métro les reliant.

Je rentrais donc de la soirée avec l’ami qui m‘hébergeait, en métro. Sur notre gauche, un groupe de trois voyageurs. Ils parlent un anglais dont on sent que ce n’est pas la langue natale, et leur langage du corps montre bien qu’ils ne se connaissent pas depuis très longtemps. On se demande si ce sont des couchsurfeurs. Notre station approche, et tout aurait dû en rester là, l’interrogation planant dans l’air. Sauf qu’à cet instant, le métro s’immobilise en pleine voie.

Les trois voyageurs s’inquiètent et regardent autour d‘eux pour voir les réactions des autres passagers. Instinctivement, on leur explique que ça arrive de temps en temps et que la rame ne va pas tarder à repartir. La glace est brisée, la conversation est ouverte.

On continue de discuter, on leur demande d’où ils viennent, ce qu’ils font. Ils nous expliquent que le couchsurfeur qui devait les héberger a annulé à la dernière minute, et qu’ils se mettent à la recherche d’un hôtel où passer la nuit. On descendait dans 300 mètres, et on n’a pas pris le temps de réfléchir : on leur a proposé de dormir à l’appartement. Ni une ni deux, ils acceptent, on descend du métro, et on s’engage dans une de ces conversations passionnantes qu’on ne peut avoir qu’avec des gens qui viennent de l’autre bout du monde.

Nous avons finalement passé le week-end entier avec ces 3 voyageurs avec qui on s‘est incroyablement bien entendu. Pour nous remercier, l’un d’eux nous a invité à passer l’hiver prochain chez lui aux Bahamas, et une autre est venue me rendre visite en Normandie à la mi-février. Cela serait-il arrivé si nous étions restés dans notre coin et eux dans le leur ?

Il y a deux choses intéressantes à noter dans cette histoire. La première, c’est que si on n’adresse pas la parole à son voisin, à la boulangère du coin, à une personne qui nous plait dans un bar, et bien c’est simple, on passe à côté d’opportunités extraordinaires. Relisez « on a toujours quelque chose à apprendre de quelqu’un », si vous en doutez.

La seconde, c’est une réflexion qui m’a été faite quand j’ai raconté cette histoire. « Vous invitez des inconnus à dormir chez vous ? Vous êtes fous, et si c’était des gens dangereux ? » Effectivement, on a pris un risque (mesuré quand même, ils n’avaient vraiment pas des têtes de gens dangereux 😀 ), mais après tout, quand je monte dans ma voiture, je prends le risque d’avoir un accident. Quand je marche dans la rue, je prends le risque de me faire agresser. Quand je mange à Quick, je prends le risque de faire une intoxication alimentaire, etc. Dans tous les cas, vivre, c’est prendre des risques. Alors autant prendre le risque de vivre une vie agréable !

J‘essaie d‘utiliser au mieux le principe « donner avant de recevoir », voir la vie du bon côté, chercher le positif chez les gens que je rencontre, etc. Alors oui, un jour, peut-être que ça me jouera des tours. Peut-être que je tomberai sur la mauvaise personne, comme cela arrive parfois. Mais en attendant, je prends le risque de parler aux gens, de découvrir, de rencontrer, de m’ouvrir l’esprit, bref, en un mot, de vivre la vie de mes rêves. Et ça, ça n’a pas de prix !

 

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